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Cartes de rôles : gardiens de la coopération !

Le contexte

Cette année, nous nous sommes lancées dans un projet de relais d’écriture avec une professeur de lettres du collège et une de ses anciennes collègues d’un autre établissement. A partir d’un texte introduisant le décor et les personnages, deux classes de 5e, réparties chacune en 6 groupes de 4 élèves, en ont tour à tour écrit la suite. Au final, nous avons eu 6 textes très différents. Les élèves, après un temps de lancement laborieux à chaque début de séance, se sont bien investis dans ces ateliers d’écriture : ils ont aimé écrire pour être lus par d’autres, dans un contexte assez libre de production.

N’étant pas prof de français, j’ai plutôt pris part à l’aspect logistique de l’activité, notamment via la création de cartes de coopération. Le principe : chaque élève choisit en début d’activité un rôle parmi les différents proposés et se charge de cet aspect durant toute la coopération. Ainsi les élèves sont guidés dans le travail de groupe par une répartition des tâches et une organisation plus explicitement détaillées.

Les différents rôles

  • Gardien·ne du temps
    • S’assure que la consigne est réalisée dans le temps imparti
    • Contrôle la durée de chaque étape du travail
    • Réserve du temps pour la relecture finale
  • Gardien·ne de la parole
    • Distribue la parole pour que chacun s’exprime et participe
    • S’assure que le groupe parle à voix basse
  • Gardien·ne de l’harmonie
    • Félicite et encourage
    • S’assure que les membres de l’équipe s’écoutent et se respectent
    • En cas de conflit ou désaccord, essaye de trouver des solutions
  • Gardien·ne de l’activité
    • S’assure de la compréhension et du respect de la consigne
    • Fixe les priorités de réalisation
    • Recentre, au besoin, l’attention du groupe sur le travail
  • Gardien·ne du réalisme
    • Vérifie l’exactitude des événements mentionnés
    • S’assure de l’absence d’anachronisme par des recherches fiables

Il n’y a pas de « gardien·ne de l’écriture » pour que cette tâche puisse tourner dans le groupe. Il n’y a pas non plus de « gardien·ne de l’orthographe » pour que cela soit une tâche à laquelle tout le monde participe. La cinquième carte n’a pas été utilisée dans cette activité : elle a été créée pour un groupe potentiel de 5 élèves, et pour un futur projet dont la temporalité serait celle de Moyen-Age.

Le document à télécharger

Les Gardiens du temps, de la parole, de l’harmonie, de l’activité et de la parole et leurs missions respectives

Le bilan

Lors de la première séance, les cartes ont bien fonctionné. Pour la suite, les élèves se redistribuaient facilement les cartes entre eux, mais il fallait leur rappeler les missions inscrites dessus pour qu’ils en prennent la responsabilité le moment venu (en cas de conflit, lorsque la fin du cours était proche…).

Nous avions imprimé les cartes en recto-verso et noir et blanc, histoire d’en valider le fonctionnement avant de les imprimer en couleur et de les plastifier. Ces premières cartes ont été tellement manipulées qu’elles ne pourront plus resservir ! Cela nous a néanmoins permis de corriger quelques formulations (et coquilles) pour les rendre plus explicites pour une future utilisation.

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Séquence 5e : Askip, des stories anachroniques autour de tableaux de portrait de famille

Cette séquence clôt le chapitre sur le thème « avec autrui : famille, amis, réseaux », initié par ma collègue de lettres, Jeannick Prunier, avec des élèves de 5e. Nos objectifs étaient de réutiliser le vocabulaire des liens relationnels, vérifier la maîtrise du conditionnel et réfléchir aux usages des réseaux sociaux. Pour cela, nous avons imaginé la création de stories (messages éphémères sur les réseaux sociaux) à partir de portraits picturaux de famille. Afin de se conformer à l’esprit réseaux sociaux, nous voulions utiliser l’humour en s’appuyant sur l’anachronisme, notamment langagier, avec l’utilisation de l’expression actuelle « askip » (pour « à ce qu’il paraît » + conditionnel). J’y ai ajouté des compétences EMI liées à la recherche d’information, notamment via la recherche inversée d’image.

Les productions finales sont mises en ligne sur la page dédiée au projet, sur esidoc. Je vous recommande particulièrement de jeter un œil aux portraits de Marie-Antoinette et ses enfants, d’Elisabeth Vigée Le Brun, Le Nouveau Né, de Georges de la Tour, American Gothic, de Grant Wood et la famille de l’artiste, d’Otto Dix.

Modèle de production finale attendue

Avec ma collègue, nous avons tout d’abord sélectionné sur un padlet des représentations artistiques de familles. Cette sélection a depuis été restreinte, car plusieurs représentations ne permettaient pas d’identifier précisément l’auteur via une recherche inversée, étape nécessaire pour citer les sources. Certains élèves ont eu beaucoup de mal à se décider pour l’un ou l’autre des portraits. Peut-être qu’un panel moins fourni permettrait aux élèves de consacrer plus de temps à l’élaboration de la production.

Les stories ont été mises en page avec le site Canva.com. Il est possible de se créer gratuitement un compte education avec l’adresse académique. Cela permet de créer des espaces de classe, dédié à chaque projet, dans lequel partager des modèles, ainsi que de récupérer les créations des élèves et les corriger/partager simplement. Avec le compte education, les éléments premium sont accessibles gratuitement.

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Séance Booktrailer : nouvelle mouture

Cela fait bien longtemps que je propose aux élèves de réaliser des booktrailers, ces bandes-annonces de livre qui permettent de façon créative et numérique de rendre compte d’une lecture.

Cette année, deux classes se sont prêtées à l’exercice, ce qui m’a permis de tester différents supports et réajuster la séquence en conséquence.

Modalités :

  • discipline : lettres
  • niveau : cycle 4 (5e et 4e)
  • effectif : 24 élèves
  • durée : 2 x 55 min (d’affilée idéalement) + 55 min
  • lieu : CDI si demi-groupe, salle informatique si classe entière + salle ordinaire pour projection des productions
  • matériel : vidéoprojecteur, ordinateurs connectés à Internet, 1 compte Adobespark pour l’ensemble de la classe (+ idéalement : écouteurs), fiche élève

Objectifs :

  • synthétiser l’intrigue d’une histoire en identifiant personnages et actions principales
  • exprimer un avis personnel argumenté
  • associer texte, image et son pour convaincre
  • produire une réalisation qui utilise des œuvres d’autrui, dans le respect du droit d’auteur

Évaluation :

Les élèves sont invités à s’auto-évaluer au cours de la séquence grâce aux critères présents sur leur fiche. L’évaluation finale est réalisée en concertation avec la prof de lettres. Il s’agit d’une note s’appuyant sur la grille reprenant les critères d’auto-évaluation, ainsi qu’une évaluation par compétences, s’appuyant sur le Socle commun et sur le CRCN.

  • Socle commun :
    • Domaine 1 : Les langages pour penser et communiquer
      • Compétence du programme : Lire
        • Contrôler sa compréhension, devenir un lecteur autonome
      • Compétence du programme : Comprendre le fonctionnement de la langue
        • Consolider l’orthographe lexicale et grammaticale
  • CRCN :
    • Domaine 3 : Création de contenu
      • Compétence 3.2 : Développer des documents visuels et sonores
        • Produire et enregistrer un document multimédia
      • Compétence 3.3 : Adapter les documents à leur finalité
        • Appliquer les règles du droit d’auteur, du droit à l’image et du droit à la protection des données personnelles
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Speedbooking : 5 min pour trouver le livre de sa vie (ou du moins celui des prochaines vacances)

Dans le cadre d’une collaboration avec ma collègue professeur de lettres, Jeannick Prunier, nous avons mis en place une séquence que nous avons plusieurs fois réutilisée, en 4e et en 6e. Il s’agit de faire choisir aux élèves des livres en lecture cursive, sur une thématique commune à la classe. Cette possibilité de choix personnel augmente considérablement le fait que les livres soient effectivement lus (bien qu’on ne soit jamais arrivé à une réussite de 100%…), car chacun peut choisir sans justification selon ses propres critères : nombre de pages, présence d’illustrations, taille de la police, attractivité de la première de couverture, du résumé…

La séquence se compose d’une séance de speedbooking d’une heure en classe entière, suivie d’une autre séance en classe entière pour remettre les livres choisis et expliquer ce qu’est une boîte de lecture, ainsi que les attendus de cette activité. Deux à trois semaines plus tard (i.e. après les vacances), plusieurs séances en demi-groupes sont programmées pour que les élèves présentent leur boîte de lecture aux camarades de classe. Je participe alors à leur évaluation.

Je ne parlerai ici que de la première séance, celle du speedbooking. Vous pouvez cependant jeter un coup d’œil aux documents de présentation et d’évaluation de la boîte de lecture réalisés par ma collègue.

 

 

Lors de la séance de speedbooking, les élèves sont répartis en groupe de 3 à 5 élèves assis ensemble autour d’un même pôle. Le nombre de groupes correspond au nombre de sous-thématiques des livres. Pour débuter la séance, nous expliquons l’objectif de l’heure (choisir parmi une sélection de livres, ceux qui nous intéressent le plus), puis les modalités. A savoir, chaque groupe reçoit une feuille d’énigmes, sur laquelle les membres devront associer chaque énigme à un titre de livre. Chaque élève reçoit également une fiche de vœux personnelle, qui permet de noter un maximum de 5 livres non-désirés, un minimum de 5 livres favoris et un nombre non-restreint de livres neutres. On explique que plus élevé est le nombre de livres « désirés », plus sont maximisées les chances d’obtenir l’un d’eux. Le vidéoprojecteur affiche un compte à rebours (7 min pour le premier tour, 5 min pour les tours suivants), dont la sonnerie indique le changement de sous-catégorie et le transfert des livres d’une table/groupe à une autre. Chaque pile de livres est accompagnée d’une feuille indiquant de quelle sous-thématique il est question, afin que les élèves sachent précisément quelle partie de la feuille d’énigmes remplir. Pendant la séance, ma collègue et moi naviguons de table en table pour aider les groupes (et motiver les troupes). Nous nous chargeons également de rappeler le temps qui passe (« plus qu’une minute ! »), les enjeux (« n’oubliez pas de cocher les livres que vous avez aimés  ! ») et les petits détails d’organisation (« il est temps de rassembler les livres : les piles vont tourner ! »). Finalement, dans tout cela, ce sont nous les plus « speed », à courir partout ! 😀

Une fois la séance terminée, hors temps élèves, ma collègue et moi-même corrigeons les feuilles d’énigmes et attribuons un classement entre elles en fonction du nombre de bonnes corrélations énigmes/titres établies. Les élèves des équipes ayant le plus de points sont prioritaires pour l’attribution d’un livre conforme à leur fiche de vœux. Si nous ne parvenons pas à attribuer un livre désiré à un élève, nous lui demandons de repasser au CDI pour qu’ils choisissent un livre parmi ceux n’ayant pas été attribués ou quelques livres mis de côté car ne rentrant dans aucune sous-thématique (mais restant dans la thématique tout de même !). Quand un livre a été assigné à chacun des élèves, j’enregistre le prêt sur BCDI et donne à ma collègue l’ensemble des livres prêtés pour qu’elle les remette à qui de droit (de prêt). Les élèves ont la possibilité de se « troquer » les livres, mais doivent passer par moi pour l’échange officiel sur la base de prêt.

Cette séquence demande un temps assez long de préparation. En effet, en amont, il a fallu identifier des livres du CDI sur le sujet, en nombre supérieur à celui des élèves à doter. Il a ensuite fallu les regrouper par sous-thématiques et pour chacun d’eux inventer une « énigme ». Ces énigmes peuvent être visuelles (une image, une photographie historique, une oeuvre d’art associées au thème) ou textuelles : jeu de mots sur le résumé ou le titre, incipit… Elles sont ce qui va obliger les élèves à consulter, feuilleter, voire soupeser les livres choisis. Elles ne doivent être ni trop difficiles pour permettre à chacun des livres d’être évalué durant le temps imparti à la sous-catégorie, ni trop faciles car c’est le côté défi qui rend l’activité amusante et qui permet de créer une émulation entre les équipes. Il faut compter environ 1h pour corriger les feuilles, attribuer les livres et enregistrer les prêts dans la base documentaire.

Cliquez sur l’aperçu pour télécharger les feuilles d’énigmes et de voeux au format docx
(thème : héros [extra-]ordinaires en 6e)

 

BILAN :

La partie speedbooking plaît aux élèves : ils sont actifs et communiquent entre eux. On voit cependant que certains groupes parviennent plus facilement à s’organiser en se répartissant les tâches et les livres à feuilleter. C’est pourquoi il est utile de laisser plus de temps pour le premier tour, afin que chaque groupe comprenne concrètement en quoi consiste l’activité et comment la mener à bien.

Pour faciliter la séance, il est important d’avoir préparé en amont les piles de livres accompagnées d’un libellé de sous-thématique. Imprimer la correction facilite grandement l’organisation, d’autant plus quand toutes les piles ont été mélangées par erreur juste avant la séance… (vécu !) Avant l’arrivée des élèves, il est préférable de réorganiser l’espace en prévoyant un nombre de pôles (tables) égal au nombre de piles sous-thématiques de livres, ainsi qu’un nombre correspondant de chaises par rapport au nombre d’élèves attendus pour chaque pôle, et bien sûr de préciser « on ne déplace pas les chaises » au moment de la rentrée des élèves en classe !

Pour éviter les déceptions, il faut prévoir plus de livres que d’élèves. Pour une classe de 25 élèves, nous avions ainsi 6 sous-thématiques de 5 livres chacune. Lorsqu’un élève râle sur le livre attribué, on ressort sa feuille de vœux en lui rappelant que c’est LUI qui a choisi le livre…

Sélectionner les livres ensemble avec la collègue de lettres a des avantages, d’autant plus si cette sélection est faite suffisamment longtemps avant le lancement de la séquence et que la prof de lettres est une experte en littérature jeunesse (« Quoi ! Tu ne l’as pas ce livre ?! Mais il est trop bien ! »). Cela permet de passer des commandes pour enrichir le fonds du CDI.

 


Petit aparté pour Laetitia qui le temps d’un trajet Blablacar entre Moulins et Paris a réclamé de façon convaincante de nouveaux posts à ses interlocuteurs. Message transmis et bien reçu ! 😉
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Semaine de la Presse : titres et groupes nominaux en 6e

Petit retour sur une séance effectuée lors de la semaine de la presse, en mars dernier, en collaboration avec la collègue de français.


Modalités :

  • Contexte : 1 heure de lettres
  • Nombre d’élèves : classe entière (24 élèves)
  • Niveau : 6ème
  • Lieu : salle de cours
  • Durée : 1 séances de 55 min
  • Matériel : photocopies d’une double page d’une magazine Okapi

Objectifs :

  • S’exprimer en groupes nominaux
  • Synthétiser une information en un titre
  • Distinguer titres informatifs et titres incitatifs


Pré-requis :

  • Etude des groupes nominaux en cours de lettres
  • Devoir : Découper et amener un article de journal ou magazine en classe

 

DÉROULÉ DE LA SÉANCE

  • Répartir les élèves par groupe de 4.
  • Introduction – 5 min :
    • Présentation de la semaine de la presse et des médias et des activités proposées au CDI sur ce thème
    • Série de questionnements sur le vocabulaire et les définition des médias
      • Qu’est-ce qu’un média ? un moyen de communication qui diffuse des informations à un large public
      • Quels sont les principaux types de médias ? presse, télévision, web, radio
      • Qu’appelle-t-on la presse ? journaux, magazine (car historiquement « presse à imprimer » pour déposer de l’encre sur les feuilles de papier)
    • Retour sur les pré-requis disciplinaires
      • Qu’est-ce qu’un groupe nominal ? un ensemble de mots regroupés autour d’un nom noyau
  • Activité : Un titre, à quoi ça sert ? – 5 min
    • A partir des articles amenés en classe :
      • De quoi se compose un article de presse ? une illustration (photo, dessin de presse), un titre, des paragraphes
      • Faire lire quelques titres et les réécrire en 2 colonnes non labellisées (titres informatifs, titres incitatifs). Demander aux élèves d’essayer de deviner la raison du classement. Expliquer : le titre informatif apporte l’essentiel de l’information alors que le titre incitatif attise la curiosité en taisant certaines informations. Labelliser les colonnes
  • Activité : Un titre pour chaque article – 30 min
    • A partir de la photocopie d’Okapi :
      • Demander aux élèves de choisir 2 ou 3 articles et d’en écrire les titres, incitatifs ou informatifs (15 min)
      • Mise en commun à l’oral : Chaque groupe propose un titre pour un article et indique s’il est incitatif ou informatif. Les autres groupes peuvent commenter ce titre et proposer le leur. 
      • En correction, au tableau, écrire les titres choisis et entre parenthèses incitatifs ou informatifs. Si aucun titre n’a été trouvé par un groupe pour un article, faire écrire le titre inscrit au tableau.
  • Conclusion – 5 min:
    • Il existe 2 types de titres : incitatifs et informatifs. Le but d’un titre est de donner envie de lire un article en entier (pour un complément d’information ou pour assouvir une curiosité).


Extrait du magazine Okapi, n°1083, du 1er février 2019 :

 

Bilan :

Cette séance a été faite avec deux classes. Dans la première version, nous avions demandé aux élèves de trouver l’ensemble des titres de la double page, mais aucun groupe n’y est parvenu. Dans la deuxième version, nous avons réduit à 3 titres par groupe. Cependant, les élèves prenaient beaucoup de temps à lire l’ensemble des articles avant de choisir sur lesquels ils allaient travailler. Résultat, certains groupes n’ont pu trouver que 2 titres. Du coup, pour une réédition, je pense qu’il faudrait limiter à une seule page d’articles (et non une double page). En effet, il reste important pour les élèves de lire l’ensemble des articles afin de nourrir la discussion sur les titres trouvés par leurs camarades.

Les titres les plus facilement trouvés ont été les titres informatifs.

 

Prix Tatoulu : Réaliser des book trailers en classe, avec Adobe Spark

Cette année encore, 4 classes du collège (deux de 6e et deux de 3e) participent au prix Tatoulu. C’est une prof de lettres qui est à l’initiative de cette inscription. Nous organisons ensemble régulièrement des séances avec ces classes pour prendre la parole sur les 6 livres de chacune des sélections.

Dans ce cadre, Anais Bohelay et Amélie Paris, deux étudiantes en master 2 documentation à l’ESPé de Paris, ont réalisé une séance, avec une classe de 6e. Merci à elles d’avoir accepté de la partager.


Modalités :

  • Contexte : heures de lettres dans le cadre du défi Tatoulu
  • Nombre d’élèves : Demi-groupe (12 élèves)
  • Niveau : 6è
  • Lieu : CDI (+ salle de cours)
  • Durée : 2 séances de 55 min au CDI (+ 1 séance de lettres pour relecture et correction)
  • Matériel : 1 fiche élève « Trame du booktrailer », 1 vidéoprojecteur, 12 ordinateurs connectés à internet, 1 compte Adobe Spark (service en ligne, freemium)


Objectifs :

  • Rendre compte d’une lecture
  • S’approprier une œuvre
  • Découvrir un nouvel outil de communication
  • Utiliser des ressources en respectant le droit d’auteur
  • Associer texte et images pour convaincre, argumenter


Pré-requis :
Avoir lu l’un des livres proposés dans le cadre du défi Tatoulu


Prolongement de séance:
Valorisation des bandes annonces sur l’ENT de l’établissement, la chaine Youtube du CDI et peut être Instagram avec autorisation des parents


DÉROULÉ DE LA SÉANCE

  • Introduction + Comprendre le concept de booktrailer – 5′ :
    • Présentation de la séance. Est ce que quelqu’un sait ce que c’est qu’un booktrailer et à quoi ça sert ? En connaissez vous ?
      —–> Le book-trailer c’est une bande annonce de livre. C’est une courte vidéo qui sert à présenter un livre afin de donner aux autres envie de le lire.
      Exemple : Visionnage —–> Recueil des impressions
  • Quel contenu pour mon book trailer (voir fiche élève « Trame – Comment réussir son booktrailer »)? 5′
    —–> S’appuyer sur le mode édition de l’exemple visionné ensemble juste avant
    • Dévoiler des éléments de l’intrigue/Présenter l’histoire :
      • Qui ? Le personnage principal, son ami, allié, ennemi
      • Quoi ? Que se passe-t-il ? En quoi est-ce un problème ? Quels sont les enjeux ?
      • Où et Quand ? Dans notre monde ? à notre époque ?
    • Inciter à choisir ce livre en mettant une interrogation
    • Identification du livre et point de vue personnel. Pourquoi j’ai aimé ce livre ?
    • Dynamiser ma vidéo
      • —–> Je choisis une musique en accord avec le thème de mon livre
    • Crédits : Evoquer le droit d’auteur et images libres de droits.
      • —–> Est ce que quelqu’un sait ce qu’est le “droit d’auteur”?
  • Réalisation de la trame de leur booktrailer – 15′
    • explication de la fiche « comment réussir la trame du booktrailer ? »
    • formation de groupes de 1 à 3 élèves
    • distribution de la fiche
  • Mise en activité et découverte de l’outil Adobe Spark (25′)
    • noter au tableau l’identifiant et le mot de passe du compte commun Adobe Spark
  • Conclusion – 5′:
    • Concept d’images libre de droit
    • Relation texte/image


Exemples de production :


Bilan :
Les élèves sont vite entrés dans l’activité et ils l’ont appréciée.

A l’origine, la séquence ne comportait qu’une séance de 55 min. Seuls 2 groupes sont parvenus à finaliser leur production. La professeur de lettres a alors proposé d’utiliser une heure supplémentaire au CDI. Ainsi, l’ensemble des groupes ont pu terminer leur vidéo. Lors d’une troisième heure (sans les professeurs-documentalistes), la professeur de lettres a vidéoprojeté les productions pour en permettre la relecture et la correction par l’ensemble de la classe.
Dans cette organisation, la conclusion de la séance 1 peut également faire office d’introduction pour la séance 2 (qu’avez-vous retenu de la séance précédente ?).

Initialement, il était prévu de vidéoprojeter les étapes de création sur Adobe Spark, 10 min après la distribution de la trame à compléter. Le but étant de motiver les élèves à finir leur trame (condition sine qua none pour accéder aux ordinateurs), mais aussi éviter pour faciliter la compréhension de consignes en ne donnant que les infos utiles immédiatement. Cependant, vu la différence de vitesse des groupes, la facilité de prise en main du logiciel et le nombre de profs-docs par élèves (3 profs pour 12 élèves !), il nous est apparu plus pertinent d’expliquer à chaque groupe, très rapidement, le fonctionnement d’Adobe Spark au moment de la réalisation, sur leur poste informatique.

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Infaux mag / ƃɐɯ oɟuI

août 17, 2017 1 commentaire

Prétextant la semaine de la presse (transformée ici en mois de la presse), deux classes de 4e ont réalisé un journal à double sens de lecture : Info mag / ƃɐɯ xnɐɟuI.

 

Modalités :

  • discipline : Lettres (Mme D. Brunet)
    • programme : informer, s’informer, déformer (cycle 4)
  • niveau : 4e
  • effectif : deux classes (séparées)
  • durée : 7 à 8 x 55 min (par classe)
  • lieu : CDI et salle de lettres
  • matériel : vidéoprojecteur, connexion internet, feuilles A3, copies couleurs des photographies et copie n&b des articles, fiche élève, installation préalable du logiciel gratuit Fais ton journal, compte freemium flipsnack pour créer un flipbook final

 

Objectifs : A la fin de la séance, les élèves sont capables de :

  • distinguer information, opinion, rumeur
  • synthétiser et rédiger une information selon les 5W
  • identifier la complémentarité image/texte dans un article de presse
  • distinguer les différentes composantes d’un article de presse et leur rôles propres
  • se référer à des outils pour questionner la fiabilité d’une information

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ROLL 5e : Petit bestiaire des créatures mythologiques (ARI)

Dans un précédent article, j’expliquais ce qu’est le ROLL. Cette année, j’intègre l’équipe de 5e comprenant un professeur d’histoire et un professeur de SVT. Chaque semaine, l’un d’entre nous produit une séance (AQT narratif, AQT documentaire ou ARI) que nous effectuons tous avec notre propre groupe. Nous travaillons par thème, avec une progression au niveau des difficultés de compréhension des textes et des exercices.

Pour la période, septembre-Toussaint, le thème était les créatures extraordinaires. Je me suis occupée de faire un ARI (activité de recherche d’information) : Petit bestiaire extraordinaire.

Au moment de la correction de la dernière question, je coupe le groupe en deux. Ils se trouvent des noms d’équipe. A chacun j’attribue un nombre entre 1 et 6. Le plus jeune tire le dé qui désignera à quel élève de l’équipe adverse s’adressera sa question. J’attribue un point si la réponse est bonne à l’équipe qui répond ; j’enlève un point à l’équipe qui pose la question si la réponse n’est pas dans le document ; je lui attribue un point si l’équipe adverse ne sait quoi répondre. Ensuite c’est au tour de celui qui a répondu de jeter le dé et de poser sa question à l’équipe adverse. A la fin, on compte les points.

Cette idée (que j’ai piquée) permet de motiver les élèves à trouver des questions pertinentes, et donc de les entraîner à se demander ce qui est attendu d’une question et d’une réponse.

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Info-doc : évaluation 1er trimestre (séances 5-6-7)

Le grand contrôle de l’année dernière n’avait pas vraiment été une réussite… Je n’avais pas encore instauré les minis-contrôles en début de séance. Dès lors, le contrôle bilan exigeait d’apprendre en une fois l’ensemble des cours du premier trimestre (car il serait naïf de croire qu’ils les avaient appris au fur et à mesure). De plus, il évaluait seulement les connaissances (qu’est-ce qu’une cote? qu’est-ce qu’un auteur?…) et non les compétences (retrouver le livre au CDI, utiliser un sommaire…)

Cette année, j’ai donc décidé de faire autrement. En plus des mini-contrôles en début de chaque séance, j’ai fait une évaluation en 3 étapes : 1 séance de révision, 1 séance d’évaluation par compétence en info-doc, 1 séance contextualisée pour un enseignement disciplinaire. Lire la suite…

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Défi Babelio : présentation du projet (séance 1)

J’ai réussi à convaincre une professeur de français de participer cette année au défi Babelio. Il s’agit de lire 35 livres de littérature jeunesse contemporaine et de publier des critiques sur le réseau social dédié à la lecture, Babelio.

Objectifs du projet :

  • Lire de la littérature jeunesse contemporaine
  • Rédiger des critiques personnelles argumentées
  • Découvrir un réseau social spécialisé

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